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Séance publique des 1er et 2 octobre 2015 : extraits de l’allocution d’ouverture du Président de l'Assemblée de Corse

01 octobre 2015

(De www.corse.fr)

Il convient de se féliciter des efforts conjugués par l’ensemble des responsables, le syvadec, les collectivités « dépositaires » de sites d’enfouissement, ou les associations citoyennes. Ils ont permis, avec de nombreuses réunions, d’apporter une réponse à l’urgence de la crise.   Sur un moyen terme, il apparaît nettement que les solutions ne pourront être que multiples et collectives ; et cela dans un cadre sociétal, celui d’un modèle de développement durable adapté aux spécificités de la Corse, qui soit volontariste pour être mobilisateur sur l’ensemble des comportements, publics et privés.   A cet égard, on gagnerait à mon avis à ne  pas mélanger les rôles ni les responsabilités. Il y a en effet, d’un côté des producteurs de déchets, particuliers, ménages ou entreprises, et de l’autre des gestionnaires, ordonnateurs et financeurs publics ou prestataires privés. Il y a des régions qui collectent beaucoup de déchets, d’autres moins mais qui sont de surcroit éloignées des centres de traitement, et d’autres encore qui accueillent des équipements dont le moins qu’on puisse dire est qu’ils sont jugés peu attractifs par leur population.   Tout cela suppose un rôle de fédérateur d’énergies et de moyens, avec des objectifs cohérents si l’on veut parvenir à définir des réponses adaptées mais aussi à changer les comportements individuels, je n’ose dire à responsabiliser le citoyen. Ce qui, à l’échelle d’une île de 300.000 habitants, n’est pas a priori infaisable !   Notre assemblée a adopté en juillet un plan régional, après l’avoir soumis à enquête publique et fondé sur des orientations approuvées à l’unanimité. Il constitue par conséquent une base de référence immédiatement disponible pour l’ensemble des acteurs. Peut-être restera-t-il perfectible, mais je pense que l’on a besoin, dans ce domaine notamment, d’inscrire nos actions dans la durée plutôt que la confusion. Cela, pour faire prévaloir l’intérêt général et de façon à convaincre plutôt qu’à imposer.